Je n'ai jamais vu autant de monde à un enterrement. Alain était très aimé, un moment pareil ne trompe pas.
Il y a une phrase du curé qui m'a marqué, c'est "Les gens ne sont pas vraiment morts tant qu'on pense à eux".
D'où cette petite page pour qu'on se souvienne de lui. Une chanson avait été préparée pour l'occasion, une bio aussi...
Ni l'une ni l'autre n'ont pu être faites, trop d'émotion. Alain était musicien amateur, comme moi. Il était
en plus un ami d'enfance. Il y a eu des moments inoubliables avec Swing67 et tous les groupes où nous avons
joué ensemble.
je ne pouvais pas faire autrement que de lui faire un "tribute to Kuku": Pour sa modestie et son réel talent
d'auteur compositeur. J'ai commencé la chose tout seul. Quelques personnes ont ensuite bien voulu y contribuer,
ça m'a réellement touché. Ce tribute, le voici. J'attends encore quelques contributions "pas dégueuh", comme aurait dit
Gainsbourg, notre idole à tous les deux. Surtout pour remplacer ma voix, car vous l'entendrez bien vite,
je ne suis pas chanteur.
J'ai partagé un répertoire pour les mp3, les paroles et les photos.
Il suffit de cliquer
ici
| Alain Heilbronn | Tous les saxophones du Tribute |
| Manuel Sanches | Chant lead sur Un chant qui fait mal |
| Paul Glaeser | Batterie et mixage sur Un chant qui fait mal. |
| Marie Lotz | Chant lead sur Paradis ou bien Enfer, La femme du bassiste et Le bouton rouge |
| Mondher Abdelkrim | Chant lead sur Asocial et voix off sur La femme du bassiste |
| Gabriel Grasser | Basse et mixage sur Sodome |
| Frédérique Zoltane | Choeurs sur Sodome |
| Patrick Faller | Chant lead sur Sodome |
| Asocial | L'intro est le sample de celle de aux armes et caetera de Gainsbourg |
| La femme du bassiste | Les paroles du refrain sont tirées de She's leaving home de Lennon/McCartney |
| Paradis ou bien Enfer | Citation dans le chorus de Night in Tunisia de Dizzy Gillespie. Le pattern de congas a été samplé sur youtube. Ici |
| Whiskies et gitanes | Une petite citation du James Bond's theme |
Cha-cha-cha Powa! :o) ça, c'est un des plus anciens, il doit dater de 1975, l'année de nos 17 ans! On répétait le samedi après midi
dans la cave de la maison de ses parents avec deux autres amis, Alain et Marius. Alain Cutajar était probablement celui
d'entre nous qui était le plus ouvert musicalement. Il écoutait de tout, ce morceau le prouve bien. Nous autres,
c'était plutôt Beatles et Santana.
Alain me l'a une fois joué à la guitare sèche, début des années 80, époque sympa où il vivait dans
la maison de ses parents qui avaient déménagé à la Réunion. Asocial fait partie des ces chansons
qu'Alain écrivait pour les oublier aussitôt dans un tiroir.
Comme on se voyait de temps en temps, il me jouait le morceau et je l'enregistrais si je l'aimais,
ce qui était souvent le cas. Je me disais que c'était trop bête que d'aussi chouettes morceaux finissent aux oubliettes.
Je ne suis pas Reggae du tout, mais j'ai fait mon maximum pour que tout les clichés y soient.
Même époque que Asocial. Il m'est arrivé plusieurs fois de prendre des textes d'Alain pout mettre une musique dessus.
J'ai fait une version en 1981, et l'intro de sax qu'Alain m'a enregistrée à l'époque en improvisant
est pour moi indissociable de ce morceau. J'ai écrit la partoche de cette intro pour qu'Alain Heilbronn la rejoue
dans le tribute. Et quand je l'écoute, je me dis qu'Alain vraiment aurait aimé... Ca correspond exactement
à sa définition du saxophone. Pour lui, c'est le instrument capable de parler et le seul instrument véritablement
sensuel.
Encore un petit air des années 80 qu'il m'a joué à la guitare. Cet air peut s'arranger dans beaucoup de styles: Tango, Salsa, Classique, etc...
Ici, je propose une version Rock/Baloche. Kuku loop, ça veut dire la "boucle à Kuku",
car il ne lui a même pas donné de nom.
Deux chansons que j'ai découvertes en 1982, Alain les avaient enregistrées à Paris avec une copine chanteuse. Il y avait
d'ailleurs sur cet enregistrement nos amis de la cave des parents d'Alain, Alain et Marius,
ainsi que mon cousin Patrick. Après cette période "cave", ils sont tous partis à Paris faire leurs vies.
Certains sont revenus, d'autres sont restés.
Texte d'Alain utilisé pour rajouter un morceau au répertoire de Drôle d'Affaire. Du hard rock des années 70...
Comme on en trouve aujourd'hui sur Radio Nostalgie. :o)