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Je parle là de la période qui précède le Cagibi, où j'ai enregistré vraiment sporadiquement. Mon premier enregistrement date de 1972, j'avais 14 ans.
Mon père avait acheté un magnétophone Philips à bandes qui permettait de faire du ping-pong. C'est là que j'ai appris les joies du jeu au métronome,
comment enregistrer un instrument alors que les autres n'existent pas encore, toute cette sorte de choses. |
1976, mes 18 ans. "Gut's cry" était pour moi impossible à enregistrer seul, tout reposant sur la batterie. J'ai donc expliqué à
la piste de batterie
dont j'avais besoin, et on l'a enregistrée avec les moyens du bord, à savoir un magnétophone à K7 avec enregistrement automatique, celui là même
qu'on utilisait à Munich pour écouter Toto et les Doobie brothers. Alain est le premier
et le meilleur batteur avec qui j'ai joué. Une fois la prise de batterie réalisée, 3-4 coups de ping-pong avec un TEAC 4 pistes qu'on
m'a miraculeusement prêté, et le morceau était dans la boite.. Du vrai garage's recording!
Le premier pas ayant été fait grâce à "Gut's cry", j'ai continué dans le garage recording avec tout ce qui me tombait sous la main comme gadgets,
effets, boites à rythmes et compagnie, allant jusqu'au ping-pong avec 2 magnétophones à K7! Country ()
En voici un exemple avec de la guitare
(on était en pleine période Dady's picking) et un synthé KAWAI. Synthé (mal) joué et non séquencé, je tiens à le préciser.
5/4 ()
Encore une prise de batterie d' avec du ping-pong dessus.
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Mon mariage m'ayant définitivement éloigné de mes potes partis tenter leur chance à Paris, je suis resté à Strasbourg,
travaillant en 3x8, à faire de la musique toute pourrie tout seul... Mais je n'ai jamais baissé les bras,
même en voyant les ravages du mariage autour de moi... Les potes qui mettent leurs instruments au grenier pour passer à la tondeuse à gazon
ou au lavage de voiture, l'horreur totale! C'est comme ça qu'est né le Cagibi. Avant ça, j'ai enregistré chez un pote,
,
à 2 HLM de chez moi. C'était quasiment vital d'avoir une maquette
des compos ou des arrangements qui me venaient, une espèce de drogue, de peur de les oublier. Marc possédait un magnétophone REVOX
et un synthétiseur KORG MS20, sur lesquels on a passé une paire de samedis après-midi mémorables, à partir de 1981.
La musique d'une pièce de théatre écrite par mon pote .
On souffle un peu avant l'apparition de la SR-88...
Première apparition d'une boite à rythmes cauchemardesque, la SR-88... A l'époque, c'était la seule vraiment abordable et programmable.
Avec le recul, je me dis qu'il faut vraiment beaucoup d'imagination pour sentir un quelconque potentiel dans ces maquettes. Cette boite à
rythmes est hélas présente dans bon nombre de mes enregistrements de cette époque.
Ma seule et unique tentative de slap. Je venais d'acheter une basse toute pourrie mais pas chère, et c'est ce morceau qui m'est venu
en l'essayant tranquillement à la maison.
La clope que je fumais, à l'époque.
Celui-là a été enregistré chez Pierre, un autre pote de l'époque.
Roland TR707 et 4 pistes à K7 prétés par mon cousin Patrick. Ce morceau a réellement été enregistré dans mon premier cagibi, celui qu'on voit
au bas de cette page!
Un timide essai de chant. Le so kitsh sound de la gratte et de la voix vient d'un effet TANDY à 2 balles.
